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Franca Maï était membre du jury
au Fifam 2005 à Metz


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Franca Maï membre du jury Fifam 2005
photo : Laurence & Robert de METZ

Les 11 èmes rencontres Européennes du Court-Métrage se sont déroulées du 27 au 30 avril 2005 à Metz, au cinéma le Palace et les Trinitaires - lieu magique aux voûtes empierrées ne demandant que le sursaut d’un réveil permanent - sous la férule de Corinne Laurent, femme de feu et de son équipe extrêmement chaleureuse Association Fifam, des ailes protectrices de Patrick Thiel -Délégué à la Culture, adjoint au maire- ainsi que de la passion bienveillante de Denis Darroy Conseiller pour le cinéma, l’audiovisuel et le multimédia.

49 films appartenant à une sélection riche et dense étaient proposés aux membres du jury composé de Catherine Gandois, Comédienne, metteur en scène Franca Maï, auteure de romans au Cherche-Midi, productrice et réalisatrice de films alternatifs, Nicky Naude, comédien et réalisateur, Valérie Vogt, comédienne ct Di2 auteur-compositeur.

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Fifam 2005 membres du jury
Photo : Laurence & Robert de METZ

Autant vous le dire tout de suite, la sélection fut rude au regard de la qualité, de l’originalité et du speed de certaines réalisations.

Non, le cinéma n’est pas mort ou sous perfusion ! ...

Un véritable vivier gronde sous terre, il ne demande qu’à exploser dans des structures de diffusion dignes de ce nom pour conquérir un public avide de délices autres que ceux formatés par une télévision maquignonnée.

Le Grand Prix du jury a récompensé le court-métrage coup de poing de Nicolas Miard « Trois jeunes Tambours » ainsi que deux de ses interprètes Carmela Ramos, comédienne magnifiquement vivante et de chair et Adrien de Van véritable bombe de concentration à fleur de peau, sous pression.

Ils nous ont littéralement épinglés par la grâce, la violence et le dosage parfait de leur interprétation.

On leur souhaite de ne pas se casser les os dans un milieu cinématographique réputé peu tendre avec sa progéniture prometteuse et surtout de ne pas perdre leurs âmes sur les routes sinueuses d’une construction de carrière.

Nous avons appris plus tard que le réalisateur avait mis six ans pour pouvoir aboutir son court-métrage et qu’il nageait actuellement dans une phase de doutes.

Que ce prix recharge vite ses batteries et qu’il ne se plombe pas les neurones et l’imaginaire avec les carences d’une industrie culturelle - grande castratrice de rêves - qui dépassent l’entendement.

Il faut énormément de courage pour exposer un point de vue et un univers original mais quand on voit le résultat, on se dit que cela vaut le coup de se battre car les images restent. Quelque part. Dans un coin du cerveau. Et l’on ne connaît jamais le porteur du cerveau. Et quelquefois, arrive une récolte de jolies surprises.

La partie de l’iceberg n’est peut-être pas celle qui est visible.

Merci en tout cas, pour ce pur moment d’amour.

F.M




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